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UNE CREATION CONTEMPORAINE METISSÉE
Les bijoux Oya sont nés du métissage de la tradition dentelière turque et du regard voyageur de Christine Delpal, créatrice de la marque Karawan. La rencontre forte et prometteuse avec Hanifa et ses soeurs, villageoises d’Anatolie, fut une évidence.
Karawan s’engage depuis sa fondation pour la valorisation de savoir-faire artisanaux des Routes de la Soie, par la création de collections singulières que Christine revisite par le design, pour les maintenir vivants, dans une démarche d’économie solidaire. Un désir partagé de transmettre et d’accompagner vers une professionnalisation, source de revenus et d’innovation, des savoirs traditionnels féminins d’exception, souvent limités à la sphère domestique.
Christine s’installe de longs jours dans les montagnes d’Anatolie, aux cotés d’Hanifa, et elles conçoivent ensemble dans une dynamique de co-création ces parures inspirées des couleurs telluriques de la région et du rythme changeant des saisons. Des ensembles à coordonner à souhait ou à décaler... avec l’ornement si féminin de la dentelle, comme seul fil directeur !
30 femmes des villages environnants se sont groupées en collectif afin d’assurer la formation des jeunes et organiser la production qui s’échelonne toute l’année, dans une dynamique de renouvellement régulier des collections.
Histoire
OYA, UNE DENTELLE OTTOMANE HERITÉE DES ROUTES DE LA SOIE
Fabriquée à l’origine dans les palais ottomans, elle était utilisée pour orner les vêtements, les coussins, les tentures... Elle fut introduite dans les cours européennes au XVIe siècle et fit son entrée dans le dictionnaire de la langue française au XVI° siècle sous le nom de dentelle turque. Vers la moitié du XVIIIe siècle, la dentelle connut un véritable engouement. Dans le harem, c’était à celle des concubines qui créerait la dentelle la plus riche. Le fil de soie était entrelacé d’un fil d’or ou d’argent, au point que le Sultan Mahmud Ier dut édicter des lois somptuaires limitant leur utilisation.
Depuis, la dentelle oya s’est démocratisée. Elle s’est répandue dans la campagne où elle est indissociable du “yazma”, le foulard que portent les femmes anatoliennes. On dit que la femme anatolienne fait passer ses sentiments, et exprime ses appartenances, par les motifs et les couleurs qu’elle emploie.>
Karawan a collecté des pièces anciennes de coton tissé et sérigraphié de motifs floraux, si caractéristiques de l'Anatolie.
Des teintes profondes, en camaïeux de bordeaux, de beige et de bleu. Afin de maintenir vivant cet art unique appelé dentelle OYA, des villageoises porteuses d'un savoir faire devenu rare, ont ornementé à la main les bordures de cette collection de foulard, de leur travail délicat à l'aiguille, rehaussé de perles fines. La signature d'une collection exclusive.
Dimensions
Longueur totale: 17 cm
Création : Christine Delpal
Fabriqué en Turquie
Livré dans une pochette en papier népalais
sérigraphié fait à la main.
Catalogue
UNE CREATION CONTEMPORAINE METISSÉE
Les bijoux Oya sont nés du métissage de la tradition dentelière turque et du regard voyageur de Christine Delpal, créatrice de la marque Karawan. La rencontre forte et prometteuse avec Hanifa et ses soeurs, villageoises d’Anatolie, fut une évidence.
Karawan s’engage depuis sa fondation pour la valorisation de savoir-faire artisanaux des Routes de la Soie, par la création de collections singulières que Christine revisite par le design, pour les maintenir vivants, dans une démarche d’économie solidaire. Un désir partagé de transmettre et d’accompagner vers une professionnalisation, source de revenus et d’innovation, des savoirs traditionnels féminins d’exception, souvent limités à la sphère domestique.
Christine s’installe de longs jours dans les montagnes d’Anatolie, aux cotés d’Hanifa, et elles conçoivent ensemble dans une dynamique de co-création ces parures inspirées des couleurs telluriques de la région et du rythme changeant des saisons. Des ensembles à coordonner à souhait ou à décaler... avec l’ornement si féminin de la dentelle, comme seul fil directeur !
30 femmes des villages environnants se sont groupées en collectif afin d’assurer la formation des jeunes et organiser la production qui s’échelonne toute l’année, dans une dynamique de renouvellement régulier des collections.
OYA, UNE DENTELLE OTTOMANE HERITÉE DES ROUTES DE LA SOIE
Fabriquée à l’origine dans les palais ottomans, elle était utilisée pour orner les vêtements, les coussins, les tentures... Elle fut introduite dans les cours européennes au XVIe siècle et fit son entrée dans le dictionnaire de la langue française au XVI° siècle sous le nom de dentelle turque. Vers la moitié du XVIIIe siècle, la dentelle connut un véritable engouement. Dans le harem, c’était à celle des concubines qui créerait la dentelle la plus riche. Le fil de soie était entrelacé d’un fil d’or ou d’argent, au point que le Sultan Mahmud Ier dut édicter des lois somptuaires limitant leur utilisation.
Depuis, la dentelle oya s’est démocratisée. Elle s’est répandue dans la campagne où elle est indissociable du “yazma”, le foulard que portent les femmes anatoliennes. On dit que la femme anatolienne fait passer ses sentiments, et exprime ses appartenances, par les motifs et les couleurs qu’elle emploie.>
Karawan a collecté des pièces anciennes de coton tissé et sérigraphié de motifs floraux, si caractéristiques de l'Anatolie.
Des teintes profondes, en camaïeux de bordeaux, de beige et de bleu. Afin de maintenir vivant cet art unique appelé dentelle OYA, des villageoises porteuses d'un savoir faire devenu rare, ont ornementé à la main les bordures de cette collection de foulard, de leur travail délicat à l'aiguille, rehaussé de perles fines. La signature d'une collection exclusive.
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